samedi 1 décembre 2007

Poupée, anale nationale (extrait)

Famille et fœtus (Faut que ça saigne)

Dieudemerde, j’ai lanus qui me démange. Encore un coup du thermo. Faudra que je dise à Monmari mets de l’huile, au bout.

Tous les matins, et depuis des années que ça dure. Quand le réveil sonne, il est pressé, ou de mauvépoil, ya toujours quelque chose. Résultat, il melenfile à la vavite, et ça m’égratigne le nanus.

[...]

Tiens, j’ai envie de pleurer. Quand je pense que Monmari pourrait mourir. [...] ça me fout le cafard rien que d’y penser. J’y arriverai jamais.

Et ce cuquimgrat.

Je ferai moins la fière quand il sera plus là pour me mettre le thermo tous les matins. J’ai l’air de me plaindre comça, ça me gratte et toulmerdier, mais c’est ce genre d’attention, de petit geste, qu’on regrette ensuite. J’en connais pas beaucoup, des hommes qui prendraient la peine de mettre le thermo à leur femme tous les matins, manière de ne la baiser qu’à bonescient. Je veux dire de pas rater quand c’est le bon moment, pour faire un gniardon.
Le seul problème que je lui dis pas, c’est que moi, j’en veux pas, de gniardon. Lui il en veut absolument, et moi j’en veux absolument pas.
Combien de fois je me suis féavorter, avant de le connaître ? Et même depuis qu’on est mariés.
Me laisser distendre le ventre par un fœutusdemerd, nonmerci. La place est prise. Par moi-même. Circulez, ya rien à voir. Et je parle même pas de l’accouchement. La chatte dilatée, le machin tougluant qui sort engueulant, dégoulinant de sang, et moi qui gueulerais aussi, de douleur, les tripalairs ! Non, nonmerci.

[...]
Ça me fait penser que j'ai envie d'aller aux chiottes, tiens.

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