lundi 15 septembre 2008

Pot pourri (mais alors, bien pourri !)

Des fois j'y crois, Dona Quichotte, parisienne ni lorraine, mais un peu quiche quand même, qui se bat contre les moulinets du temps, main de fer dans un gant de velours, hop, petit mouvement du poignet, et c'est l'espoir qui est embroché, duel perdu d'avance, la vie s'escrime, "que dire quand on n'a pas 30 ans" etc, est-ce l'expérience qui manque, est-ce ça la vie d'adulte, faire avec ce qu'on a, balayer l'espérance, et le cœur au placard, demain sera trop tard, aujourd'hui c'est trop tôt, Léa, mais t'en va pas, et ma vie entre parenthèses, un amour entre guillemets, Léa comme une croix, Léa comme un destin, la parisienne, la passionnée, la pathétique, pas seule sur Terre c'est pas si sûr, la marée, les poissons et plantée dans la vase tu sais que je t'attends, immobile et l'eau coule et l'eau passe, "et c'est le temps qui court" voilà il la faut bien la blague, un peu de sourire dans le mélo, ma meilleure recette de cuisine, j'en mange à toutes les sauces, je ravale la façade, prête pour un nouveau départ dans la course aux chimères, Léa comme un bâillon et je ferai comme si moi ça ne compte pas, un tel don pour la fuite faut vraiment l'exploiter !

Ah bah tu vois, si, on est deux.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Hé bien ! C'est du bon tout ça. :)
J'applaudis l'effort et le talent.

Léa a dit…

Merci !!! :D

Je remercie aussi la petite poussée d'inspiration soudaine (qui m'a fait rater Cold Case, mais c'était pour la bonne cause !)

Et dis-moi, tu n'as toujours pas répondu à ma petite question !

Léa a dit…

(Ah bah si, t'as répondu, j'avais pas vu ;)