lundi 9 février 2009

Astérix et Obélix mission Cléopatre : monologue d'Otis



Claude Rich (Panoramix) : "C'est une bonne situation, ça, scribe ?"

Edouard Baer (Otis) : "Mais, vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres, des gens qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n'est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j'ai pu ; et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie... Je ne suis qu'amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd'hui me disent "Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ?", eh ben je leur réponds très simplement, je leur dis que c'est ce goût de l'amour, ce goût donc qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain, qui sait, peut-être seulement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi..."

7 commentaires:

Jigé a dit…

Salut JF et merci du partage.
C’est tout à fait par hasard, au gré de mes explorations des blogs, que j’ai atterri ici.

Bravo pour ton blog! Une étudiante qui aime le cinema, c'est assez courant, mais qui lit du Baudelaire et cites Les litanies de Satan: Ah... oui!

NOTE. Mon blog parle de la connaissance de soi. Si le coeur t'en dit, tu es bienvenue.

Anonyme a dit…

Simple petite correction du texte:
"... peut-être simplement à me mettre..."
Merci pour le post!
F.

Anonyme a dit…

Et hop appris par <3 !!!

Anonyme a dit…

Mais, vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres, des gens qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n'est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j'ai pu ; et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie... Je ne suis qu'amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd'hui me disent "Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ?", eh ben je leur réponds très simplement, je leur dis que c'est ce goût de l'amour, ce goût donc qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain, qui sait, peut-être seulement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi...

Anonyme a dit…

Mais, vous savez moi je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer mon olive aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des oreilles de porc mécaniques, des anus qui m'ont emboîté la cagnotte, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez bouseux de se dire que les scies égoïnes, les mines anti-personnel forgent une jupe écossaise de tarte... Parce que quand on a le cubitainer de la brique de lait, quand on a le traîne-savates de la gazinière bien faite, l'escalator geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à volatiliser. Alors ce n'est pas mon vieux fossile au gros bide, comme je le disais là, puisque moi au top-model, j'ai pu ; et je dis merci à l'étoile de mer, je lui dis merci, je chante la pochette-surprise de nez, je danse la brique en bois... Je ne suis qu'amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd'hui me disent "Mais comment fais-tu pour avoir cette savonnette ?", eh ben je leur cordon ombilical très simplement, je leur cageot de sumo que c'est cet amphibien de l'amour, ce bac à viande public donc qui m'a tapé aujourd'hui à entreprendre une belle-doche anarchique, mais demain, qui sait, peut-être seulement à me molester au nénuphar de rien du tout de la cartomancienne, à faire l'orteil, l'insonorisant à l'escargot de Bourgogne de soi...

Anonyme a dit…

Pourquoi il manque le.morceaux ou il parle de son maître ?

Anonyme a dit…

trop bon !