jeudi 5 février 2009

Dire des conneries mais les dire bien : mise en application



(ou divertissement sur le thème du que dire)

J'ai conscience, suite à cette longue période d'inactivité de début d'année - remises en question, flemme, bouleversements divers - d'avoir légèrement déconcerté mon maigre lectorat en déterrant un cours de chimie des limbes de leur mémoire scolaire, puis d'avoir achevé de les décevoir avec l'article suivant (donc précédent celui-ci), même s'ils devraient m'être reconnaissants d'enrichir leur culture musicale, n'est-ce pas (oui, j'ai déjà casé l'adjectif "maigre" ailleurs, je ne tiens pas à me répéter... ;) ; bref, je suis tout à fait consciente de les avoir terriblement frustrés en les privant de ma prose pendant plus d'un mois, et voici donc voilà, appréciez cette logorrhée comme preuve de ma grande générosité bloggesque et de mon repentir sincère !

(A savoir que, faisant moi-même partie du maigre lectorat sus-cité, puisque j'éprouve un plaisir contemplatif et totalement narcissique - assumé - chaque jour renouvelé à boire mes propres paroles - notez que je ne m'y suis pas encore noyée* - qui fait de ce blog le site que je visite le plus souvent quand je m'ennuie, je me suis déçue moi-même en même temps que les autres ! Mais, dans ma grande mansuétude, je me pardonne...)

Et donc, je vous livre une nouvelle envolée lyrique, presque proustienne j'en conviens, mais néanmoins tout à fait compréhensible pour peu que l'on prenne la peine de lire attentivement en analysant correctement la ponctuation précise et la structure grammaticale, propositions principales et subordonnées (ordre et méthode, je vous dis, ordre et méthode !)

Et je sens venir à moi une vague, que dis-je, une vague, une déferlante, un raz-de-marée, un tsunami de reconnaissance !!! Et je vous entends déjà applaudir, m'acclamer, chanter mon génie et célébrer mon talent, fêter ce jour béni des dieux où j'ai enfin nourri votre appétit littéraire, apaisé votre soif de mots et satisfait ce désir de me lire qui vous consumait et hantait vos nuits et vos jours !

Soyez heureux, rendez-vous compte, ici je vous fais don d'un peu de mon âme en avouant enfin ma méthode infaillible pour ne jamais être à court de mots et ne jamais rendre copie blanche ! Ah, comme j'espère que les correcteurs se sont autant amusés que moi, parce que, franchement, il n'y a pas plus désopilant, louez mon humour décapant !

Voyez : tout ceci... et je n'ai rien dit !!!

Narcisse et Echo, John Williams Waterson (1903)

* d'aucuns, plus au courant de mes frasques que les autres, pourraient considérer que si, j'ai déjà plongé un peu trop profondément dans mes délires en me parlant un peu trop à moi-même et en me répondant (am I the one who's speaking, or the one who's listening to what I am talking about ???) ... :D

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Oh tu peux plonger dans la folie, tu feras rire les rois que nous sommes.
Du moment que tu ne te noies pas dans l'alcool hein !

Léa a dit…

Meuh non, ça ne m'arrivera pas, pas à moi, voyons !!!

Encore que... le "Sensual Feeling" (plus communément appelé rhum-coca) d'hier soir m'a peut-être donné envie de réétudier de plus près cette boisson festive et exotique ! Ça change du muscat, au moins !

En tout cas c'est gentil de t'inquiéter pour la santé de mon alcoolisme !